La minute de l’opticien

La théorie du darwinisme nous apprend que tout organisme vivant a pour seule mission sa survie. Il est donc dans l’obligation de s’adapter au milieu et à ses proches pour augmenter ses chances de survie.

La nature nous a conçus, le monde animal comme végétal dans la perspective du moindre effort pour un confort maximum.

Les poissons vivant dans les grandes profondeurs n’ont pas d’organes de la vue qui seraient inutiles vu l’absence de lumière. L’évolution des singes a vu se développer la vision des couleurs pour éviter des empoisonnements dus à l’ingestion de certains fruits rouges  toxiques.

Nous, pauvres humains répondons aux mêmes principes.

Dans les conditions actuelles privilégiant à outrance la vision rapprochée, notre vision subit insensiblement le développement d’une myopie (principalement chez les jeunes) que nous allons essayer d’expliquer ici :

Un œil normal lorsqu’il regarde au loin est au repos ; aucun effet musculaire ne se manifeste.  Dans la vision de près, un mécanisme nommé accommodation est sollicité.

La puissance de l’œil étant nécessairement plus importante, certains muscles permettent cette mise au point, d’où fatigue.

L’œil myope voit flou de loin et comme sa caractéristique est d’être trop puissant, sa vision de près s’opère au repos complet comme la vision de loin pour l’œil normal. Nous avons tous vu ce monsieur retirant ses lunettes pour mieux voir tout près.

C’est ici que l’adaptation se manifeste : Trop de vision de près ( les tablettes ou Smartphones) crée de la fatigue donc comme cité plus haut, nous cherchons toujours le moindre effort.

Ainsi l’œil de l’enfant pour éviter cette effort fatiguant, se myopise permettant moins d’effort.

Une génération de myopes se dessine chez les jeunes le regard rivé presque en permanence sur leurs écrans.

Résumé : œil normal au repos en vision lointaine, effort musculaire pour voir près.

Œil myope voit flou de loin et très bien sans effort musculaire pour voir près.

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