Depuis La Tour-de-Peilz, Suisse, par Jacques Monnier. Tout sur la voile et les voiliers, les régates du lac, les événements véliques et les articles de la rédaction
Charmante petite cité médiévale, comme le disent les gens cultivés … Le contraste est imposant face au modernisme débridé des « minis 6.50. » Ces bateaux nés de cerveaux créateurs quasi visionnaires sillonnent les mers et provoquent la curiosité de tous. La régate dura 2 jours et 2 nuits. Aucun confort pas de boudoir ou salle d’eau, pas de confortables divans ; repas composés d’une pomme achetée au marché, un morceau de pain bis et quelques tomates cherry.
Un vent constant entre 20 et 25 nœuds voire plus pour les marseillais. Il est déjà impressionnant de filer à 15 nœuds de jour… Imaginez dans une nuit noire et entouré de plusieurs petites îles remplies de gros cailloux.
Un des chefs du contentieux de la gazette nous a même avoué, la tête basse qu’il avait à cette occasion ressenti une certaine peur.
Le cap’tain Blin a su montrer à quelques exceptions près une grande tolérance à l’égard de son équipage (bénévole et souvent incompétent). Cette course ratifiée par un jury incorruptible, permettra à DUKE de se qualifier à la grande et prestigieuse course : Traversée de l’Océan Atlantique. De nombreux marins confirmés l’ont été en remportant cette course soit de Douarnenez jusqu’à Pointe à Pitre; rappelons aux novices que ces bateaux ne mesurent que 6 mètres cinquante.
Le cap’tain Blin nous prie de bien vouloir éviter de le féliciter, par contre un chèque sera toujours le bienvenu.
Le personnel de la gazette, en remerciement, a été convié à un repas au restaurant de la Place servi par une très jolie jeune fille qui, soyons-en sûrs, ne le restera pas longtemps (jeune fille, naturellement pas jolie ).
Ci-dessous, photos de deux accessoires indispensables en régate.
Petite idée du classement :
26 bateaux engagés 5 abandons PLACE DE DUKE : 15 èME