Si vous voulez regarder les évènements de la semaine à St. Raphaël dans l’ordre chronologique, allez tout de suite dans l’article du 21 octobre et remontez, remontez, remontez encore !
Une semaine à St Raphaël
Les plus prestigieux reporters “people” de la rédaction de la « nouvelle gazette du port », ont été expatriés dans le sud profond de la France socialiste.
Ils ont eu une semaine durant tout loisir d’égrener d’aucunes réflexions ou impressions imprécises nonobstant judicieuses et même, n’hésitons pas à le formuler, précieuses.
Un port plein de bateaux, des petits et surtout des grands, trop de bateaux, surtout les vilains bateaux. Un Club de voile plein d’enfants, des petits, des gagneurs, des perdeurs. Beaucoup d’optimistes, des beaux, des blancs surmontés de voiles, toutes avec des numéros différents, trop de numéros pour s’y retrouver.
Un club rempli de moniteurs, des grands, des très grands, des modestes, des chefs. Du vent, beaucoup de vent ou rien, c’est selon, c’est selon l’humeur du Mistral.
Et… Des parents, beaucoup de parents : des parents étonnés d’être parents, des parents fiers d’être parents, des parents fiers de leurs enfants pas toujours reconnaissants d’avoir de bons parents, de bons parents qui se tapent 1500 km pour admirer leurs enfants tourner autour d’une bouée. Des parents qui ne comprennent pas que leurs enfants ne soient que des enfants, à peu près les mêmes qu’ils le furent, eux-mêmes, quelques décennies plus tôt.
Et puis il y a le mistral qui n’aime pas les enfants navigateurs car il les force à rester tranquilles dans le port à attendre, attendre qu’il se calme, attendre que leurs parents les laissent tranquilles.
Et puis il y a tout ce monde qui tout compte fait s’offre une semaine joyeuse, ensoleillée et qui est très content de consulter la gazette du port dévoilant leurs enfants en pleine activité, de face, de dos, en gros plan, sur leurs bateaux et le soir, ils les regardent dormir en rêvant de grandes traversées de leurs vies, et un enfant qui dort, quoi de plus efficace pour oublier tout ce qu’ils nous a fait subir pendant la journée.
