C’était un 31 décembre …
Bien sûr un peu triste d’être le dernier d’une longue lignée, le 365 ème. Mais dans notre monde où l’on se doit d’être le premier, le classement de ce jour est-il vraiment méprisable ?
Comme disait un philosophe : « Les derniers gagnent souvent à être connus ! »
Alors, comme pour conjurer cet ultime rang, il décida de transformer ce jour triste en une fête.
Pour une fois, on allait porter toute notre attention sur le dernier !
Il se vêtît de cotillons multicolores, de colifichets pétaradant et offrit du champagne pétillant aux convives d’un jour. Ce qui aurait du être tristesse allait se travestir en liesse. Toutes et tous allaient chanter et boire à la santé de tous ces jours passés défunts.
Ce jour enfin devait aider à oublier tous les autres qui souvent furent douloureux pour les remplacer par de joyeux compères de demain.
Bonne année ! Crièrent-ils, tous en chœur… Oubliant les affres de celle qui était parfois nébuleuse… Bonne année prochaine !
La prochaine sera-t-elle meilleure ? Moins de soucis ? Des amis plus fidèles ? Moins de désillusions ?
Peut-être mais en attendant les 365 prochains jours, vivons jusqu’à la lie ce dernier et Bonne année !
PS : Parfois la consultation de la gazette peut prêter à sourire et sourire est bon pour la santé, quel que soit le jour de l’année !