Mois : juillet 2016

Non !

Cet individu en habit de cérémonie n’est pas un inconnu, c’est le même qui quelques heures auparavant apprenait aux gamins à se tenir sur un bateau.
Non ! Il n’est pas invité à un mariage ou un baptême ou encore à une veillée funèbre…. C’est tout simplement François qui s’est proposé à fournir une aide au bar ! Visez la classe !

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Chant patriotique

Unknown

Depuis des temps immémoriaux, l’hymne national fut et reste ( malheureusement ) le suivant :

Sur nos monts, quand le solei
Annonce un brillant réveil,
Et prédit d’un plus beau jour le retour,
Les beautés de la patrie
Parlent à l’âme attendrie ;
Au ciel montent plus joyeux (bis)
Les accents d’un cœur pieux,
Les accents émus d’un cœur pieux.

Lorsqu’un doux rayon du soir
Joue encore dans le bois noir,
Le cœur se sent plus heureux près de Dieu.
Loin des vains bruits de la plaine,
L’âme en paix est plus sereine,
Au ciel montent plus joyeux (bis)
Les accents d’un cœur pieux,
Les accents émus d’un cœur pieux.

Lorsque dans la sombre nuit
La foudre éclate avec bruit,
Notre cœur pressent encore le Dieu fort;
Dans l’orage et la détresse
Il est notre forteresse ;
Offrons-lui des cœurs pieux : (bis)
Dieu nous bénira des cieux,
Dieu nous bénira du haut des cieux.

Des grands monts vient le secours ;
Suisse, espère en Dieu toujours !
Garde la foi des aïeux, Vis comme eux !
Sur l’autel de la patrie
Mets tes biens, ton cœur, ta vie !
C’est le trésor précieux (bis)
Que Dieu bénira des cieux,
Que Dieu bénira du haut des cieux.

Or notre parolier patriote a eu l’idée de légèrement modifier le texte initial :

Version laïque

Sur nos monts quand le soleil
Annonce un brillant réveil
Et prédit du plus beau jour le retour
Les beautés de la patrie
Parlent à l’âme attendrie
Au ciel montent plus joyeux
Les accents d’un cœur heureux
Les accents émus d’un cœur heureux

Lorsqu’un doux rayon du soir
Joue encore dans le bois noir
Le cœur dés lors se sent plus heureux
Loin des vains bruits de la plaine
L’âme en paix est plus sereine
Au ciel montent plus joyeux
Les accents d’un cœur heureux
Les accents émus d’un cœur heureux

Lorsque dans la sombre nuit
La foudre éclate avec bruit
Notre cœur se sent encore plus fort
Dans l’orage et la détresse
Il éclate de tendresse
Offrons lui la lueur de nos yeux
Et la chance d’habiter ces lieux
Et la chance d’habiter ces lieux

Des grands monts pointe le jour
Le même que voyaient nos aïeux
Garde leur image, pense à eux
Ils t’ont donné la vie
La chance d’être amoureux
Et le bonheur d’habiter ces lieux
La chance d’habiter ces lieux

 

 

Rebat ou séchard

C’est la même brise mais elle porte deux noms différents : De Genève à Rolle ou Thonon, on l’appelle le séchard ; d’Ouchy à Evian et dans tout le haut lac c’est le rebat.

C’est la même brise mais elle souffle de toutes les directions de la rose des vents, du nord-est dans le petit lac, du sud-est ou du sud-ouest de Rolle à Lutry, de l’ouest dans le haut lac, du nord sur les grèves de la plaine du Rhône.

Né dans les grands espaces du golfe de Coudrée que les vaudois appellent creux des Conches ou la grande Conche, le rebat irradie et se déploie en éventail vers la côte vaudoise et genevoise exposée plein sud et brûlée de soleil longtemps avant la côte savoyarde. Comme le vauderon, le séchard se pose souvent très loin du lieu de sa naissance.

… Une carte nous révélerait quelque chose de la nature de cette brise subtile et malicieuse mais le rebat a plus d’un tour dans son sac. Il est par sa nature insaisissable et changeant comme un homme. Il suffit d’un nuage logé dans un coin du ciel pour que les hypothèses s’écroulent. Un jour, il moutonne à la côte suisse, le lendemain à la côte de Savoie.  
                                                                                                                    André Guex